Mon premier est un jeu à 6 faces.
Mon second est un oiseau qui peut faire la roue.
Mon troisième est un sport qui se pratique à 2 avec de la musique.
Mon tout se caractérise par un désir puissant de consommer ou de pratiquer une activité.
Olà, ici Dr Joy ! Alors vous avez trouvé ?
C’est la dépendance (dé — paon – danse). C’est ce que nous aborderons dans ce nouvel article et plus précisément les Addictions: les comprendre, les prévenir, les soigner. Qu’elles soient dues à un produit ou à un comportement, les addictions ont des conséquences importantes sur les individus.
Vamos !
Comprendre les addictions
L’addiction est une véritable pathologie. Elle est due à la consommation répétée d’une substance (tabac, alcool, drogues…) ou la pratique anormalement excessive d’un comportement (jeux, temps sur les réseaux sociaux…).
C’est une pathologie cérébrale provoquée par une dépendance qui a des conséquences sur l’état de santé et le bien-être de la personne.
Une dépendance se caractérise par un désir puissant, voire compulsif, de consommer ou de pratiquer une activité. Cette consommation ou cette pratique entraîne notamment un désinvestissement progressif vis-à-vis des autres activités.
Les facteurs de risques sont multiples.
Personne n’est à l’abri de connaître une phase de dépendance au cours de sa vie. En effet, l’âge, la santé psychologique, la confiance en soi, évoluent au cours de la vie, et sont des éléments qui peuvent pousser un individu vers des comportements addictifs.
Il existe cependant d’autres facteurs qui font que certains sont plus à risque que d’autres.
Les facteurs neurobiologiques par exemple. L’activité des neurotransmetteurs qui régissent notre fonctionnement et notre comportement varie d’un individu à l’autre. Ainsi, certaines personnes sont plus vulnérables vis-à-vis du risque d’addiction.
C’est pourquoi une personne peut ne fumer qu’une cigarette par semaine quand une autre ne peut pas se passer de son paquet par jour.
Il y a également des facteurs environnementaux, une personne ayant grandi dans un foyer de fumeurs a plus facilement accès au tabac. Et donc plus de risque de consommer.
On peut se demander si les addictions sont héréditaires, mais c’est plutôt le mimétisme qui crée les addictions de père en fils.
Addictions aux drogues oui, mais pas que
Les addictions les plus connues sont celles liées aux substances. Mais il en existe bien d’autres…
- Addiction aux substances
Il existe des addictions liées à la consommation de substances psychoactives, telles que :
- Le tabac et l’alcool, qui sont les plus répandus
- Le cannabis
- Les opiacés (héroïne, morphine)
- La cocaïne
- Certains médicaments (amphétamines par exemple)
- Etc.
Chez les plus jeunes, attention à certaines consommations comme celle du protoxyde d’azote, présent dans les siphons de chantilly, se développent. À ce jour, elles ne sont pas considérées comme des addictions, mais elles comportent des dangers.
En effet, l’utilisation de ces substances provoque toute un effet immédiat sur les perceptions, l’humeur et le comportement. Le degré est variable, et le risque de dépendance plus ou moins rapide et plus ou moins sévère. Cela dépend aussi de chaque individu.
- Addictions comportementales
il existe aussi des « addictions sans substance » ou dites comportementales. C’est-à-dire qu’elles sont dues à un comportement irrépressible et incontrôlé.
Celles-ci peuvent être dues notamment à :
- Des jeux de hasard et d’argent
- Des jeux vidéo
- La cyberdépendance, les réseaux sociaux
- Au sexe
- L’exercice physique
- Des achats compulsifs
Les troubles du comportement alimentaire (anorexie et boulimie) peuvent aussi être considérés comme des addictions comportementales.
Elles sont à prendre au sérieux autant que les addictions aux substances, d’autant plus qu’il est difficile de les quantifier et de savoir à quel moment parler d’addictions.
Manifestation et impact des addictions
Bien sûr, les addictions ont un impact plus ou moins important. De manière générale, elles entraînent :
- Perte de contrôle du niveau de consommation/pratique
- Modification de l’équilibre émotionnel
- Troubles d’ordre médical
- Perturbations de la vie personnelle, professionnelle et sociale
Les premières manifestations observées sont liées au type d’addiction, de substances et sont immédiates. Cela peut se manifester par de l’euphorie, une perte de contrôle, la diminution du stress, ou encore une désinhibition.
Dans certains cas, il peut y avoir un risque vital immédiat lié à l’usage excessif entraînant une overdose, un coma éthylique.
Les secondes conséquences sont d’ordre comportemental et vont impacter le quotidien des personnes. Elle peut avoir des répercussions délétères sur la vie familiale, relationnelle et professionnelle. Il y a un risque important d’isolement progressif, de marginalisation, de stigmatisation, de perte d’emploi ou de déscolarisation chez les adolescents…
Sur le long terme, elles ont un impact psychologique et psychiatrique : modification du caractère (impulsivité, troubles de la mémoire, de l’attention…) et troubles de l’humeur (notamment une anxiété).
Des complications peuvent aussi apparaître :
- Risque cardiovasculaire ou de cancer avec le tabac
- Risque cognitif ou tumoral avec l’alcool
- Troubles neurologiques et psychiatriques chez les consommateurs réguliers de nombreuses drogues illicites
- Etc.
Comment mettre fin à une addiction ?
Pour une personne addicte, en prendre conscience est déjà un grand pas. L’accompagnement par un professionnel de santé est souvent indispensable.
En effet, c’est une prise en charge qui est multidisciplinaire, car elle nécessite l’association d’un traitement médicamenteux, mais aussi d’une prise en charge psychologique individuelle et/ou collective et d’un accompagnement social.
Pour cela, vous pouvez en parler au médecin traitant dans un premier temps qui pourra ensuite vous orienter vers les professionnels adaptés.
C’est une prise en charge qui est souvent longue. La motivation du patient à se sevrer est essentielle.
Il est aussi important de l’accompagner dans l’amélioration de ses conditions de vie et de son estime de soi : trouver un emploi, mener des activités, avoir des centres d’intérêt, etc.
Certaines addictions moins sévères peuvent cependant être traitées grâce à de la médecine plus douce. Ça peut être le cas par exemple de l’addiction au tabac. De nombreuses personnes arrivent à en venir à bout à l’aide de l’hypnose , la sophrologie et l’acupuncture notamment.
Pour en savoir plus sur l’hypnose et comment elle peut vous aider en cas d’addiction, vous pouvez contacter le Alegria Medical Centre.
Et voilà, vous savez tout sur les addictions.
Si vous avez dans votre entourage une personne addicte, il est important d’être présent pour elle dans un premier temps.
Beijinhos,
Dr Joy !
Ce contenu d’information ne saurait en aucune manière se substituer à un avis médical.
Il est impératif de demander conseil à votre médecin ou autre professionnel de santé qualifié pour toute question se rapportant à votre état de santé.
Sources: